Le grand marin de Catherine Poulain

p> Malgré le succès qu'il a remporté à sa sortie (8 prix, dont le Goncourt du 1 ^{er romain), Le grand marin »a reçu un succès mitigé parmi les lecteurs du cercle. Cependant, same Ceux qui n'avaient pas le livre aimé were émeus et interesses par les interviews de Catherine Poulain sur internet ACCESSIBLES.}

< p> Le style en a rebuté beaucoup, un style haché et avec peu de ponctuation pour aider à la compréhension. Mais d'autres ont relevé à côté de ce style haché comme le vague qui claque contre le bateau, de grandes envolées poétiques qui dénotent son amour de la mer et de la nature.

Beaucoup ont trouvé l'histoire très répétitive, générant peu d'empathie pour les personnages, que sur le confond, comme les bateaux où elle travaille. Il a aussi critiqué la violence qui se dégage du livre, par exemple la scène où sur les poissons, celle où la narratrice mange les viscères du poisson qui vient d'éventrer pour aller au-delà de ce que font les rudes pêcheurs qui l'entoure, et se faire reconnaître par eux.

Mais aussi sur un relevé aussi de beaux moments dans le livre, comme la description de la partie de pêche sur le Rebel. Et presque tout le monde a reconnu la valeur humaine de cette femme, son originalité, son courage, voire son entêtement. On s'est interrogé sur ses motivations: une grande souffrance personnelle vécue dans sa famille, et le désir d'expérience très prenante et très dure pour l'oublier? Ou une recherche de l'extrême, une envie de dépasser ses limites, d'aller au-delà de tout, une vie de défi? Elle le dit elle-même quand elle est arrivée au haut du mat qu'elle doit peindre, et qu'elle regarde le monde à bas comme un monde de fourmis. Il ya alors chez elle une jouissance, une impression de toute puissance. Dans une interview où sur lui demande ce qu'elle fuit, elle répond «je fuis un assistanat, un non combat». Je cherche une aventure humaine et physique, aller au bout de mes forces. J'aime être perdue »

Il ya une partie sociologique dans la description de ce milieu d'hommes sans attaches, rudes, qui vivent dehors, sans abri. Tous rêvent de gagner assez d'argent pour s'arrêter et avoir une maison. Leur souffrance, ils l'ignorent avec l'alcool et la drogue. Mais il ya aussi en eux l'orgueil d'être des forts, et leur dureté vis-à-vis de ceux qui sont moins.

Le grand marin est, à-elle dit, l'incarnation des marins qu'elle a aimés et connus. Ce qui était important pour elle était de vivre le moment, sans envie d'engagement ou d'attaché. Car elle est une «fugue», c'est ce qui rend la forte par rapport aux autres marins, car cette vie, elle est choisie,

Ainsi, si le livre en a rebuté plus d'un, la discussion a été très intéressante. On ya évoqué des expériences comparables: celle de Kerouac, à la découverte du monde, ou cette autre expérience de l'extrême, racontée par le film de Sean Penn «Dans le vent»