Intrigue de Luz ou le temps sauvage:
A vingt ans, à la naissance de son enfant, Luz commence à avoir des doutes sur ses origines, elle suit son intuition dans une recherche qui lui révélera l'histoire de son pays, l'Argentine. En 1975, sa mère, détenue politique, a accouché en prison. La petite fille a été donnée à la famille d'un des responsables de la répression. Sa mère adoptive ignore d'où vient cette enfant qui lui ressemble si peu, son grand-père, le général, campe sur ses certitudes politiques et son mépris pour son gendre, tourmenté par le remords et dont le suicide ressemblera à une exécution... Personne n'a su d'où venait Luz, à l'exception de Myriam, la compagne d'un des tortionnaires qui s'est liée d'amitié avec la prisonnière et a juré de protéger l'enfant. Luz mène une enquête semblable à celles des Grands-Mères de la place de Mai, mais depuis sa situation troublante d'enfant que personne n'a jamais recherchée. Cette histoire est racontée sur un rythme de thriller. Loin des clichés, c'est l'amour qui pousse les personnages à rechercher la vérité.
Résultat du débat :
a) La forme du récit.
Un seul membre du cercle de lecture a dit s’être arrêté au bout de cinquante pages, le reste du cercle l’ayant lu jusqu’au bout. Certains ont été gênés soit par le style qu’ils ont jugé plat, d’autres par la profusion des prénoms, par les personnages qui entrent en scène puis disparaissent. Certains disent avoir eu du mal avant d comprendre que les dialogues en italique sont des discussions entre le père et Luz bien après les faits rapportés dans le déroulement du récit principal. Cependant la grande majorité des lecteurs l’a trouvé intéressant et/ou émouvant et/ou à l’intrigue bien construite. L’un des membres du cercle jugeant astucieux que les dialogues en italique obligent à être attentif lors de la lecture. Beaucoup ont jugé que le récit de la recherche de la vérité malgré les barrières opposées par le colonel Dufau et sa fille, mère adoptive clandestine de Luz mais succube de son père, était palpitant et le thème de l’amour qui permet de surmonter ces obstacles, convainquant et émouvant..
b) Le fond du récit.
Pour en venir au sujet du livre, celui des cinq-cents enfants de disparus ou de fusillés « adoptés » par des familles « bien pensantes » ou de bourreaux, les membres du cercle l’ont trouvé fort, bien campé dans l’histoire argentine, telle qu’ils la connaissaient par des films traitant de la tragédie de ce pays (Garage Olimpo, Cordero de Dios, etc.). Ils ont apprécié l’élégance du récit qui, dans ce climat de terreur, ne plonge pas le lecteur dans des descriptions glauques de tortures. Ils ont trouvé principal le personnage de Miriam, amante du bourreau mais touchée par la petite Lily et sa mère Liliana. Se dégage d’elle une sorte de solidarité féminine contre le malheur et elle devient le pivot du livre lorsqu’elle déclare à Luz « Je ne suis pas ta mère, c’est Liliana Ortiz ». Ce moment, tout comme celui où Luz a une sorte de crise d’hystérie à a naissance de son fils Juan, a pourtant été jugé par certains comme trop près des codes des romans à l’eau de rose. Cependant d’autres lecteurs jugent que Dufau serait le sujet principal du roman, par la façon dont il installe la dictature dans la famille de sa fille tout en l’exerçant dans la société argentine.
Les appréciations globales du roman ont été en majorité très laudatives : les qualificatifs de magnifique, émouvant, attachant. Les déclarations de vouloir ne pas quitter Luz dans sa quête de la vérité, de simplement avoir adoré le roman sont les plus nombreuses
A vingt ans, à la naissance de son enfant, Luz commence à avoir des doutes sur ses origines, elle suit son intuition dans une recherche qui lui révélera l'histoire de son pays, l'Argentine. En 1975, sa mère, détenue politique, a accouché en prison. La petite fille a été donnée à la famille d'un des responsables de la répression. Sa mère adoptive ignore d'où vient cette enfant qui lui ressemble si peu, son grand-père, le général, campe sur ses certitudes politiques et son mépris pour son gendre, tourmenté par le remords et dont le suicide ressemblera à une exécution... Personne n'a su d'où venait Luz, à l'exception de Myriam, la compagne d'un des tortionnaires qui s'est liée d'amitié avec la prisonnière et a juré de protéger l'enfant. Luz mène une enquête semblable à celles des Grands-Mères de la place de Mai, mais depuis sa situation troublante d'enfant que personne n'a jamais recherchée. Cette histoire est racontée sur un rythme de thriller. Loin des clichés, c'est l'amour qui pousse les personnages à rechercher la vérité.
Résultat du débat :
a) La forme du récit.
Un seul membre du cercle de lecture a dit s’être arrêté au bout de cinquante pages, le reste du cercle l’ayant lu jusqu’au bout. Certains ont été gênés soit par le style qu’ils ont jugé plat, d’autres par la profusion des prénoms, par les personnages qui entrent en scène puis disparaissent. Certains disent avoir eu du mal avant d comprendre que les dialogues en italique sont des discussions entre le père et Luz bien après les faits rapportés dans le déroulement du récit principal. Cependant la grande majorité des lecteurs l’a trouvé intéressant et/ou émouvant et/ou à l’intrigue bien construite. L’un des membres du cercle jugeant astucieux que les dialogues en italique obligent à être attentif lors de la lecture. Beaucoup ont jugé que le récit de la recherche de la vérité malgré les barrières opposées par le colonel Dufau et sa fille, mère adoptive clandestine de Luz mais succube de son père, était palpitant et le thème de l’amour qui permet de surmonter ces obstacles, convainquant et émouvant..
b) Le fond du récit.
Pour en venir au sujet du livre, celui des cinq-cents enfants de disparus ou de fusillés « adoptés » par des familles « bien pensantes » ou de bourreaux, les membres du cercle l’ont trouvé fort, bien campé dans l’histoire argentine, telle qu’ils la connaissaient par des films traitant de la tragédie de ce pays (Garage Olimpo, Cordero de Dios, etc.). Ils ont apprécié l’élégance du récit qui, dans ce climat de terreur, ne plonge pas le lecteur dans des descriptions glauques de tortures. Ils ont trouvé principal le personnage de Miriam, amante du bourreau mais touchée par la petite Lily et sa mère Liliana. Se dégage d’elle une sorte de solidarité féminine contre le malheur et elle devient le pivot du livre lorsqu’elle déclare à Luz « Je ne suis pas ta mère, c’est Liliana Ortiz ». Ce moment, tout comme celui où Luz a une sorte de crise d’hystérie à a naissance de son fils Juan, a pourtant été jugé par certains comme trop près des codes des romans à l’eau de rose. Cependant d’autres lecteurs jugent que Dufau serait le sujet principal du roman, par la façon dont il installe la dictature dans la famille de sa fille tout en l’exerçant dans la société argentine.
Les appréciations globales du roman ont été en majorité très laudatives : les qualificatifs de magnifique, émouvant, attachant. Les déclarations de vouloir ne pas quitter Luz dans sa quête de la vérité, de simplement avoir adoré le roman sont les plus nombreuses
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