1ère séance de l'année sur « Le réveillon mortel » ou comment traiter de l'ennui qui anime 5 personnages en quête d'un non réveillon dans une île du bout du monde. Dommage que l'auteur n'ait pas été à la hauteur du sujet : parfait décor d'une pièce de théâtre , un démarrage à la Agatha Christie mais pas ou peu de suspens et ce ne sont pas les ancêtres noyés qui reviennent sur l'île entamer un ballet nocturne qui parviennent à nous réveillere.On a cependant retrouvé avec plaisir le personnage de « Gordon » de « Meroë » qui concerne le seul personnage sympathique et intéressant du livre.
Difficile de résumer en quelques mots le débat animé qui a suivi avec « Les nouveaux chiens de garde » , mais est ce dû au fait que ce débat fut essentiellement masculin ? Les habitudes ont la vie dure ! Je tiens à souligner que pour ma part, je suis passionnée par le sujet du rôle des médias et que l'auteur déplore que le 4ème pouvoir qu'il voudrait voir s'exercer , n'existe pas à ses yeux , ne change rien à mon sens à l'intérêt de ce document. L'ouvrage a le mérite de nous rappeler à notre devoir de vigilance sur la qualité de l'information déclinée sur les ondes ou dans les journaux . L'auteur s'insurge contre la « bande des 40 » qui font et défont l'actualité en ayant une opinion sur tout et il souligne leur collusion avec le pouvoir économique. Parano pour les uns, pur produit de l ‘école Bourdieu pour les autres. Serge Halimi dénonce mais ne répond pas à nos interrogations : Que faut -il faire quand on sait qu'une information objective n'existe pas ? Rendez -vous le samedi sur Arte ( ?) avec « Arrêts sur image « qui traite images à l'appui du même sujet.
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