p>L’impression générale est que le livre est agréable à lire,
que ce n’est pas un « grand livre »
Personne n’a adoré, ni détesté.
La plupart d’entre nous ont apprécié le livre dans le livre,
ce qui concerne les étudiants islandais en RDA dans les années
cinquante. Désillusion et naïveté de jeunes militants socialistes,
difficiles conditions matérielles, mais surtout, contrôle permanent,
délation, surveillance de tous par tous. Référence au
film « la vie des autres ». Lucie qui devait enquêter sur
la formation professionnelle en RDA dans les années 80 confirme ces
faits. Idem Jean-Claude ; Référence aussi aux évènements
de Hongrie en 56, à travers le personnage d’Ilona. L’intrigue
policière semble n’être qu’un prétexte à évoquer
cet épisode de l’histoire et se termine par une pirouette, le
cadavre et l’assassin ne sont pas ceux que l’on croit. Beaucoup
ont insisté sur le rythme lent de l’écriture s’agissant
de l’enquête. La falcon, la jante, à la mesure de l’attente
de Leopold, par son amie crémière.
Certains d’entre nous avaient lu d’autres romans de l’auteur
qui en disaient plus sur l’Islande, sa vie quotidienne. Ile du Nord,
peu peuplée et utilisée à des fins géostratégiques
pendant la guerre froide. Le policier Erlandur est obsédé par
les disparitions, car son frère a disparu lors d’une randonnée
en forêt avec leur père, sous la neige. On retrouve ce thème
dans tous ses livres, avec le même groupe d’enquêteurs.
La figure du policier, déprimé avec quantité de problèmes
personnels, devient une figure récurrente des polars nordiques, mais
pas seulement.
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