Si la majorité écrasante des lecteurs ont apprécié la
forme de "Tout bouge autour de moi", chronique d’un évènement
inattendu
mais
terrible,
le fond du livre a donné lieu à des avis divergents.
Dany Laferrière est natif d’Haïti mais est parti jeune de l’île, après qu’un de ses collègues journaliste ait été assassiné par les « Tontons macoutes », la police privée du dictateur Duvalier. Le 12 Janvier 2010 il est de retour à Port-au-Prince pour un congrès d’écrivains quand le tremblement de terre met en miettes la moitié de la ville. Dans les premières pages il peint ses réactions à cet évènement inattendu, ainsi que celles de son entourage immédiat. Ayant la possibilité de retourner au Canada où, désormais, il vit, il raconte aussi ses réactions rétrospectives au choc de ce séisme.
Une seconde partie du livre porte sur son retour à Haïti la même année, son errance dans Port-au-Prince et, peut-être, ses environs, l’évocation à la fois de ses proches (d’abord la famille, puis les amis artistes, enfin d’ autres amis et connaissances) et des différents quartiers qu’il traverse.
Pour quelques-uns de ses lecteurs, il se dégage de cette pérégrination, un sentiment de profonde tendresse envers le peuple haïtien, pour les autres, un profond ennui, provenant du fait que le récit est complètement diffracté. Ce que tous les membres présents du cercle estimaient excellent pour la première partie, afin de donner le sentiment de sidération qui l’habitait (une forme brève de petits moments écrits en une page ou deux), devient pour beaucoup distance froide et récit sans intérêt dans cette seconde partie. Partie qui est jugée trop nombriliste pour certains membre du cercle, d’autres disent ne plus se souvenir de ce qu’ils ont lu, tellement le récit apparaît sans profondeur, une chronique longue et superficielle. En somme, si, dans la première partie, tout bouge autour de lui lors du tremblement de terre, dans la seconde, il fait bouger son monde de proches, et beaucoup de lecteurs, malgré la qualité de la langue et la force du découpage en séquences, s’ennuient.
Dany Laferrière est natif d’Haïti mais est parti jeune de l’île, après qu’un de ses collègues journaliste ait été assassiné par les « Tontons macoutes », la police privée du dictateur Duvalier. Le 12 Janvier 2010 il est de retour à Port-au-Prince pour un congrès d’écrivains quand le tremblement de terre met en miettes la moitié de la ville. Dans les premières pages il peint ses réactions à cet évènement inattendu, ainsi que celles de son entourage immédiat. Ayant la possibilité de retourner au Canada où, désormais, il vit, il raconte aussi ses réactions rétrospectives au choc de ce séisme.
Une seconde partie du livre porte sur son retour à Haïti la même année, son errance dans Port-au-Prince et, peut-être, ses environs, l’évocation à la fois de ses proches (d’abord la famille, puis les amis artistes, enfin d’ autres amis et connaissances) et des différents quartiers qu’il traverse.
Pour quelques-uns de ses lecteurs, il se dégage de cette pérégrination, un sentiment de profonde tendresse envers le peuple haïtien, pour les autres, un profond ennui, provenant du fait que le récit est complètement diffracté. Ce que tous les membres présents du cercle estimaient excellent pour la première partie, afin de donner le sentiment de sidération qui l’habitait (une forme brève de petits moments écrits en une page ou deux), devient pour beaucoup distance froide et récit sans intérêt dans cette seconde partie. Partie qui est jugée trop nombriliste pour certains membre du cercle, d’autres disent ne plus se souvenir de ce qu’ils ont lu, tellement le récit apparaît sans profondeur, une chronique longue et superficielle. En somme, si, dans la première partie, tout bouge autour de lui lors du tremblement de terre, dans la seconde, il fait bouger son monde de proches, et beaucoup de lecteurs, malgré la qualité de la langue et la force du découpage en séquences, s’ennuient.
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