Le livre, "La grammaire est une chanson douce" d'Erik Orsenna a été plutôt bien apprécié par la plupart d'entre nous. Des adjectifs qualificatifs comme pétillant, bien écrit, poétique, superbe, amusant, frais, vivant, plaisant, gentillet, positif, original, didactique, bien illustré, optimiste, s'accordent en genre et en nombre au livre auquel ils se rapportent ! Certains ont trouvé le livre inégal, pour d'autres l'intrigue quelque peu ratée et l'association de Monsieur Henri à Henri Salvador ne nous avait pas tous frappés.
Quelle façon originale d'appréhender la grammaire, aussi le proposer dans les écoles a été suggéré, ce qui a été réalisé par Mariama qui a fait l'expérience avec des élèves de première avec l'accord du professeur de français. Quel programme !
Du même auteur des propositions de lecture ont été faîtes
:
L'Exposition coloniale (éditions du Seuil)
Portrait d'un homme heureux, André Le Nôtre (Fayard)
Le livre, "Une si longue lettre" de Mariama Bâ a reçu un grand enthousiasme : nous avons été interpellés, dérangés et mis en colère par la situation des femmes au Sénégal, coincées entre la polygamie, le poids de la famille et celui de la belle famille.
Ce livre intimiste nous a bouleversés par sa force, sa belle écriture et par la puissance de réaction de l'écrivaine. Mariama nous a beaucoup parlé de la vie au Sénégal, de la vie de l'écrivaine, sa tante, décédée à 53 ans, dont le père a eu plusieurs femmes, qui a fait des études à l'école de jeunes filles, qui s'est mariée 3 fois (avec un expert-comptable, un médecin, un ministre) et qui s'est battue pour une chose : ne jamais accepter la polygamie. Elle a eu 7 filles et 2 garçons. Certaines de ses filles ont refusé la polygamie, d'autres l'ont acceptée.
Une autre proposition a été lancée et acceptée : faire une séance science-fiction.
<<< Séance précédente : «Le pianiste» «Le pianiste»
Séance suivante >>> : «Histoire de ma vie» «Le parfum»