Soirée de joyeux potaches pour cette dernière réunion du CERCLE avant les vacances. Si la « Veuve de papier » a globalement plutôt déçu , elle n'en a pas moins nourri plus d'une heure de discussions animées.
Indiscutablement John Irving a une imagination débordante dans les situations , les répliques mais avec son dernier ouvrage , il ressasse une fois de plus ses thèmes favoris : l'amour, le sexe , la mort , l'abandon des enfants et l'absence des parents avec une profusion de répétitions , de redites , de remplissage tout au long de ces 500 pages.
Tout commence par un drame familial : la mort de deux jeunes frères de 15 et 17 ans dans un accident de voiture. La plaie ne se refermera jamais, autant pour Ted que pour Margaret qui tentent d'oublier leur drame avec leur petite fille Ruth née quelques années plus tard. Nous retrouvons Ruth à l'âge adulte , écrivain tout comme le sont son père , sa mère et le jeune amant d'un été de sa mère. Selon Irving , tout écrivain serait vain , futile , inutile et n'aurait d'autre choix que de parler de sa vie Nous expose -t-il son problème d'écrivain , lui qui connait depuis « Le monde selon Garp » un succès littéraire tant aux USA qu'en Europe ?
Parmi vos réactions « livre inégal, morbide, mal écrit, roman fabriqué, décevant malgré quelques passages drôles et truculents , le passage sur Amsterdam relance la dynamique mais semble plaqué , thème intéressant d'une femme qui fuit pour ne pas trop aimer son enfant ».
En conclusion , il ne suffit pas de mélanger de bons ingrédients pour réussir un bon roman , la recette ne marche pas à tous les coups. Rappelons que les critiques ont toutes encensé « La veuve de papier » souvent n°1 au box-office. Faut-il continuer à faire confiance aux médias et aux auteurs en vogue connus et reconnus .Nos expériences et nos choix n'ont pas toujours été heureux et je suggère de revenir à un de nos objectifs initiaux qui était de découvrir des nouveaux auteurs ; ayons recours aux révélations que l'on se transmet de bouche à oreille.
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