L’impression majoritaire du cercle de lecture fut la satisfaction pour "La passagère du silence" de Fabienne Verdier.
Le livre permettait de mieux comprendre les principes de la pensée chinoise ou constituait le récit réussi d’une quête spirituelle, représentait la chronique d’une vocation accomplie malgré les difficultés et vicissitudes, montrant une détermination digne d’admiration, enfin donnait la mesure de la difficulté de son art par une véritable artiste.
Ces motifs de satisfaction étaient souvent mélangés de réticences et de critiques : les uns trouvèrent que le livre aurait dû s’arrêter avec le récit d’initiation et estimèrent inutiles les chapitres touristiques et les épisodes de la fin (le passage par le poste d’attaché artistique à l’ambassade, la rencontre du compagnon, le mariage en grande pompe), d’autres éprouvèrent que la présentation de soi par l’auteur était beaucoup trop complaisante, pédante, faisant d’elle-même un personnage d’exception, trop héroïque et chantant de façon trop démonstrative sa propre gloire. D’autres encore lui reprochèrent un style trop banal, loin de ce que l’on attend d’un écrivain.
La discussion se finit sur des indications de lecture, notamment les livres du récent prix Nobel Sao Ziang comme « Histoire de l’homme seul » ou « Histoire de la Pensée Chinoise » d’Anne Cheng.
On cherche un ou une second lecteur (trice) pour Globalia de Ruffin/ Pique-nique printanier sur les traces de Marcel Proust dans la région de Chartres.
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