Pourquoi un tel succès de librairie ? Le livre est encore bien placé dans le box office. « Sans moi » avait-on envie de dire pour ne pas particper au débat sur l'ouvrage choisi ce mois-ci.
Le livre n'a pas forcément déplu, parfois déçu mais a rarement déclenché un enthousiasme. La confrontation entre les deux femmes, personnages centraux du roman, l'une issue d'un milieu favorisé, l'autre ayant vécu de galère en galère n'a pas vraiment convaincu. « un peu léger, gris pour être gris, sans humour, superficiel, plein de stéréotypes » furent les termes employés.
La narratrice mène une vie de bohême, de soixante huitarde attardée, ele est immature et plus fragile qu'Olivia. A l'inverse Olivia, est sortie de ses épreuves plus forte, et elle renvoie à la narratrice le reflet de sa désorganisation, de sa fragilité. Olivia a malgrè tout gardé une âme d'enfant, ne devient-elle pas clown ? Elle a plus d'instinct maternel que la jeune femme dont on ignore le nom. Faut-il l'appelr Marie ? Tout au long du livre, on voit s'inverser ce qui aurait dû être le cours normal des relations entre les deux jeunes femmes : la dépendance d'Olivia face à la narratrice, alors que c'est l'inverse qui s'opère. En quelque sorte, la jeune femme devient accro d'Olivia (sa nouvelle drogue ?) N'avait-elle pas tout pour vivre heuresue : un mari charmant, attentif, 2 adorables bambins et pourtant elle préfère choisir une sorte de précarité financière : périodes boulimiques de travail intense, changer de partenaire selon son grè, au grand étonnement de Maria, « mais comment font-elles pour trouver autant d'hommes ??? ».
Parmi les questions que nous nous sommes posées : L'auteur a t-elle vécu certains passages de la vie d'Olivia, (notamment la drogue ?), et pourquoi a t-elle voulu tenter de se détruire. Faut-il nécessairement passer par des épreuves aussi noires pour sortir renforcé et fort dans la vie? Autant de questions qui n'ont pas trouvé réponse. Marie Desplechins écrit surtout des nouvelles pour les enfants. Qu'elle continue a t-on envie de lui dire.
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