Le Clézio est un auteur qui de père anglais et de mère française a longtemps hésité avant de choisir sa langue d'écriture. Curieux pour un auteur proclamé il y a peu comme étant le plus grand écrivain contemporain de langue française. Son oeuvre est placée sous le signe de l'errance, c'est notamment le cas de « Désert « qui était notre sélection du mois.
Livre parfois difficile, non pas par le style, non pas par le contenu mais par l'absence de repères, de repères spatiaux (il faut attendre longtemps pour situer les lieux du désert décrit), absence de repères temporels : le temps n'existe pas. C'est à un long voyage que nous convie Le Clézio Lalla est sur les traces d'une lointaine origine, à la recherche d'un ailleurs absolu, attirée par les horizons sans fins des dunes et des ergs, elle abandonnera tout sur son passage pour aller au devant de son « Er Ser » le Secret et reproduire les gestes de ses ancêtres. Descriptions superbes du désert qui attire ceux d'entre nous qui n'y sont jamais allés.
Nous restons dans le mystique pour la prochaine réunion avec «L'Alchimiste » de P.Coelho, mais promis pour le retour de Maria, nous aborderons selon ses voeux la littérature érotique vue par les femmes (on attend sa proposition).
Pour les séances suivantes :
Le liseur : Schlinck (pur plaisir de lecture à mon avis)
Le voyage de Théo : Catherine Clément (ce serait bien que quelques
uns d'entre nous l'aient lu pour la prochaine séance : à commenter
avec l''Alchimiste ).
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