Parmi les présents Joël, amateur et connaisseur de Georges Simenon.
Certains avaient lu un livre : La fuite de Monsieur Monde, d’autres deux,
avec l’affaire Saint Fiacre, Michèle trois avec l’Horloger
d’Everton.
Nous nous sommes tous félicités du choix de cette séance qui a permis de redécouvrir cet auteur prolifique , dont les Maigret, mais pas seulement ont marqué la littérature.
Ont été mises en évidence les similitudes concernant les personnages, au centre un homme le plus souvent humilié, tenu de jouer un rôle social qui révèlera une autre part de sa personnalité. Des femmes parfois très belles, mais qui peuvent aussi être très noires et méchantes. Cependant, il n’y a pas dans ces livres de jugement moral, plutôt une approche sociale et psychologique.
A travers des descriptions très sensitives, faisant appel à la vue, au toucher, aux odeurs Simenon a une grande capacité à reconstituer des atmosphères et des rapports sociaux. Le style très aisé, est pourtant, certainement le fruit d’un travail de stylisation pour se débarrasser du superflu.
Simenon a une vision très noire de la société. Sous des apparences tranquilles et feutrées se cache une grande violence
La discussion qui a suivi a porté sur sa biographie : un personnage hors norme par l’ampleur et la diversité de sa production, sa capacité à écrire énormément et vite, son rapport pulsionnel aux femmes, son ambition, son goût pour l’argent. Il est évident que ses livres sont liés à sa vie, ses nombreux voyages surtout maritimes, son enfance, ses expériences. Il arrête d’écrire des romans après le suicide de sa fille et finit sa vie dans une petite maison à Lausanne. La difficulté pour le biographe est que Simenon a lui même écrit ses mémoires et construit sa légende.
L’ensemble de son œuvre a été publiée à La Pléiade.
Nous nous sommes tous félicités du choix de cette séance qui a permis de redécouvrir cet auteur prolifique , dont les Maigret, mais pas seulement ont marqué la littérature.
Ont été mises en évidence les similitudes concernant les personnages, au centre un homme le plus souvent humilié, tenu de jouer un rôle social qui révèlera une autre part de sa personnalité. Des femmes parfois très belles, mais qui peuvent aussi être très noires et méchantes. Cependant, il n’y a pas dans ces livres de jugement moral, plutôt une approche sociale et psychologique.
A travers des descriptions très sensitives, faisant appel à la vue, au toucher, aux odeurs Simenon a une grande capacité à reconstituer des atmosphères et des rapports sociaux. Le style très aisé, est pourtant, certainement le fruit d’un travail de stylisation pour se débarrasser du superflu.
Simenon a une vision très noire de la société. Sous des apparences tranquilles et feutrées se cache une grande violence
La discussion qui a suivi a porté sur sa biographie : un personnage hors norme par l’ampleur et la diversité de sa production, sa capacité à écrire énormément et vite, son rapport pulsionnel aux femmes, son ambition, son goût pour l’argent. Il est évident que ses livres sont liés à sa vie, ses nombreux voyages surtout maritimes, son enfance, ses expériences. Il arrête d’écrire des romans après le suicide de sa fille et finit sa vie dans une petite maison à Lausanne. La difficulté pour le biographe est que Simenon a lui même écrit ses mémoires et construit sa légende.
L’ensemble de son œuvre a été publiée à La Pléiade.
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