Deux ouvrages en discussion : Pourquoi j'ai mangé mon père « de Roy Lewis et « Le voyage de Théo » de Catherine Clément.
Le premier c'est l'histoire d'une tribu avec à sa tête « Edouard » inventeur de génie et son frère Oncle Vania au temps des pithécanthropes, le tout relaté avec les tics de langage des sociologues contemporains : un livre désopilant sur les découvertes de l'homme et un regard ironique sur les évolutions de l'humanité : Edouard meurt victime de son fils et de sa belle fille qui en voulant jalousement garder le pouvoir conféré par la connaissance, ne partagent pas les idées égalitaires du père.
Le 2ème ouvrage sur un tout autre sujet se veut un large tour d'horizon de tous les mythes, les rites religieux dans le monde : le projet était ambitieux et prenait le risque d'étre rapidement rébarbatif. Aussi, pour être pédagogue sans tomber dans le travers d'être un catalogue ennuyeux, l'auteur a inventé une trame romanesque : un adolescent atteint d'un mal mystérieux accompagne sa tante excentrique dans tous les lieux mystiques : Rome, Louksor, Jerusalem, Tokyo,.. autant d'étapes d'une quête à la rencontre des religions qui ont « fait « le monde.
Les questions parfois impertinentes mais toujours pertinentes de « Théo » nous permettent de pénétrer les mystères des religions et de nous conduire sur la voie de la tolérance Le voyage de Théo: Quasi unanimité sur l'intérêt d'une telle démarche même si la lecture pourtant facile n'en est pas aisée pour autant.
Le débat a rapidement tourné autour de questions essentielles : la place de la religion de nos jours et notamment de la religion catholique, il aurait pu se prolonger indéfiniment si nous n'avions pas été interrompus par les nourritures terrestres: d'excellents gâteaux pour fêter l'anniversaire de Maria.
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